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Fusion-acquisition, un outil de croissance externe efficace ?

Il y a différente manière pour une entreprise pour se développer stratégiquement, différents leviers actionnables. Selon les entreprises, leurs passifs, leurs cultures mais aussi la vision qu’ont les dirigeants. Certaines entreprises préfèrent rester sur un développement fondé sur leurs ressources propres, dans ce cas là on parle de croissance interne.

Toutefois, de l’autre côté, on retrouve la croissance externe, celle-ci vise à mettre en commun tout ou une partie des éléments productifs de deux entreprises. Cela peut se faire via différents mécanismes juridiques comme la prise de participation ou encore la fusion d’acquisition, par ailleurs c’est sur cette dernière que nous allons nous concentrer dans cet article. 

Mais une fusion-acquisition, c'est quoi ?

La fusion-acquisition, parfois appelée “fusac” ou sous le sigle “M&A” pour l’acronyme de Mergers & Acquisitions, en anglais, cette dernière est un outil de croissance externe d’une société. Cela  consiste tout simplement à un rachat d’une entreprise par une autre.

Prenons l’exemple d’un marché X sur lequel une entreprise peut racheter un concurrent ou bien mener une politique de rapprochement vis-à-vis d’eux. Cela peut être un rachat dit “partiel” ou “total” de la structure. À ne pas mélanger les termes juridiques car la fusion d’absorption est purement et simplement où les deux sociétés concernées ne forment qu’une seule et même entité. De son côté, la fusion d’acquisition est moins forte, elle concerne le contrôle juridique et les pouvoirs aux assemblées générales.

Par conséquent, “Une fusion d’acquisition constitue la transmission universelle d’une société à une autre. L’ensemble des éléments passifs et actifs de la société absorbée est transmis à la société absorbante. La fusion-acquisition implique la dissolution (sans liquidation) de la société absorbée ainsi qu’un échange de droits sociaux.”

Source : l’expert-comptable.com

Acheter oui, mais pourquoi faire ?

Chaque semaine, on entend parler dans la presse financière des fusions-acquisitions de telle ou telle entreprise. Mais pourquoi certaines entreprises rachètent-elles d’autres structures ? Quelles sont les principales raisons qui les poussent à effectuer une fusion-acquisition ?

  • Recherche de synergies : combinaison de plusieurs activités qui débouche sur de meilleures performances et une baisse des coûts.
  • Accélérer sa croissance :  En fusionnant, l’entreprise acquéreuse va augmenter ses parts de marché “sans avoir” à produire de la croissance interne, elle peut le faire en rachetant un de ses concurrents. Ce type de fusion est généralement appelées “fusion horizontale”
  • Éliminer la concurrence :  Un rachat peut aussi permettre de tout simplement supprimer un concurrent et de gagner des parts de marché. Toutefois, pour réaliser ce type d’action, il faut verser une prime importante aux actionnaires de la société-cible afin de les persuader. 
  • Diversification ou recentrage de son activité :  Deux objectifs opposés qui représentent pourtant les principaux motifs de nombreuses opérations de fusions-acquisitions. Par exemple, une entreprise qui fusionne afin de se diversifier peut acquérir une société d’un secteur complètement différent dans le but de réduire l’impact des performances de ce secteur sur sa propre rentabilité. De l’autre côté, les entreprises cherchant à se recentrer sur leurs activités fusionnent souvent avec des sociétés ayant un meilleur taux de pénétration dans ce secteur stratégique.
  • Augmenter son pouvoir de négociation au sein de la chaîne de valeur : Une entreprise peut opter pour la réduction des coûts en achetant l’un de ses fournisseurs ou distributeurs. Lors d’un achat de fournisseur, l’entreprise peut réaliser des économies sur les marges fournisseur, on parle ici de fusion verticale. À l’inverse, si l’entreprise rachète un de ses distributeurs, elle peut faire livrer ses produits à moindre coût.

La mise en place

Pour mettre en place une fusion-acquisition, il faut du temps et de la préparation, avant de lancer les opérations de nombreuses études préalables doivent être réalisées. (Commerciales, financières, juridiques,etc…) Dans le but de connaître la valorisation de l’entreprise, il faut faire l’évaluation globale de la société. Par la suite, il faut formaliser les termes de cette fusion-acquisition via un document juridique officiel. (Protocole d’accord ou lettre d’intention)

Une fois l’entreprise ciblée valorisée et les termes de cette action négociés, l’opération peut commencer. Comme mentionné dans la partie explicative de ce qu’est une fusion-acquisition, dans un premier temps, la société absorbée transmet son patrimoine à la société qui l’absorbe, en l’échange de droits sociaux. En conséquence, les associés de la société absorbée deviennent les associés de la société absorbante.

Petit détail, pour les entreprises cotées en Bourse, les règles de fusion-acquisition sont encadrées via une Offre Publique d’Achat (OPA).

Les risques

La croissance externe permet d’acquérir des actifs présents dans l’entreprise absorbée, offrant ainsi un moyen rapide à l’acquéreur d’intégrer de nouvelles compétences, nouvelles technologies et octroie l’accès rapide à de nouveaux marchés. Toutefois, ce type de croissance présente un certain nombre de risques liés aux étapes d’évaluation (Valorisation des actifs) et en avant (Risque inhérent à l’étape d’intégration). C’est pour cela qu’un comité de pilotage contribue à la mise sous contrôle des risques identifiés en réalisant certaines actions comme :

  • Identifier et cartographier les risques identifiés dans la phase d’évaluation
  • Production et suivi des KPI (Indicateur clés) mesurant l’avancement du processus d’intégration
  • Le suivi du bon déroulement du plan de conduite au changement

Les principaux risques liés à la phase amont sont des risques financiers par rapport à la valorisation des actifs. Puis des risques non financiers :  risque légal, risque social et environnemental, etc…

Concernant les risques liés à l’aval, on retrouve ceux liés à l’harmonisation de l’organisation cible et ceux liés aux facteurs culturels.

Ma pensée : Lorsqu’une société souhaite acquérir une autre entreprise via une fusion-acquisition, il faut que ce soit pour l’étape amont ou l’étape aval, qu’elle constitue dans un premier temps une équipe projet dédiée à l’identification et la mise sous contrôle des points identifiés. Enfin, il est nécessaire de définir des indicateurs permettant de mesurer le bon déroulement de l’opération de fusion-acquisition. D’identifier et de communiquer à la société mère les forces identifiées de la société à acquérir. En conséquence, le plan d’intégration pourra être ajusté afin de maximiser la création de valeur.

Vous vous posez des questions sur comment générer de la croissance pour votre entreprise ? Par la croissance interne ? Externe ? Prenons un peu de temps pour parler de votre projet afin d’identifier ce que l’on pourrait mettre en place ensemble.

Qui suis-je ?

Je m’appelle Pascale FORNONI.

Dirigeante depuis plus de 15 ans ayant un degré élevé d’adaptabilité et de réactivité.

J’ai développé une expertise managériale pluridisciplinaire alliée à une qualité communicationnelle permettant la réussite des négociations.

Passionnée, ma motivation se porte essentiellement sur l’atteinte des objectifs et le bon développement des établissements en fédérant les collaborateurs vers des buts communs.

J’ai une vision stratégique solide, combinée à une attention constante des détails opérationnels dans le respect des orientations des décisionnaires et en toute confidentialité.


J’interviens et accompagne les entreprises dans le cadre de :

  • Vacance managériale
  • Une stratégie de développement
  • Un projet de transformation
  • Une recherche d’excellence et d’amélioration de la performance
  • Une gestion de crise ou une organisation en difficulté
  • Une structuration ou organisation de la gouvernance
  • Mise en place d’outils et de formation des collaborateurs
  • Coaching des décideurs, cadres, responsables